Lignée

Hatha-yoga 
 
signifie établir le plus haut niveau 
de coordination entre le corps et l’esprit. 
Le yoga a démontré sans ambiguïté que le corps 
et l’esprit sont interdépendants. 
Toute altération dans le fonctionnement du corps 
affecte l’esprit et vice versa…
 
Swami Srî Saccidananda, le yogi silencieux

 

 

J’ai été formée dans la lignée de Srî srî Saccidananda le yogi silencieux de Madras.

Je participe désormais aux séminaires de Walter Ruta, scuolayogapramiti.it, qui assure la transmission des enseignements du Swami pour approfondir ma pratique.

 

Je suis diplômée de l’école cefyto en Bretagne.

« Le Hatha Yoga a le pouvoir de révéler admirablement et à tous âges les limites et les craintes de chacun. Tout aussi sûrement, il offre la possibilité de les dépasser ou de les apprivoiser. Cet état d’esprit est hostile à la performance – toujours plus loin ! Toujours plus fort – car celle-ci ne fait que déplacer les limites de l’individu, sans les transcender. L’esprit du yoga s’attache plus à déconditionner le mental qu’à construire un surhomme. C’est là toute l’ambiguïté du yoga qui souvent renforce l’illusion d’un corps sain, d’un corps éblouissant, alors qu’il devrait renoncer à la culture de l’ego. Le travail corporel ne peut se justifier que s’il aboutit à une forme efficace de déconditionnement… »

«…un équilibre postural demande parfois une telle concentration que le temps vécu y est démultiplié, alors qu’aucune image mentale ne prend racine dans la conscience, faute de quoi l’équilibre se rompt. Cette vitesse de la conscience sans les pensées est un avant goût de l’expérience yoguique (…) On ne peut pas sentir et penser à la fois. On peut fort bien penser après une expérience sensorielle, y mettre des mots puis faire des associations, mais une sensation pleine accapare pleinement la conscience. C’est l’un des principes fondamentaux de la pratique posturale du yoga. Tant qu’une expérience sensorielle mobilise la totalité de la conscience, ce qui s’appelle idéation ou élaboration du discours et des images mentales, est réduit au silence. Et cette forme d’équilibre, qui nous permet de reproduire à loisir une expérience aussi intéressante, est un état d’union entre le corps et la conscience.»

 

Equilibre et coordination : «deux éléments qui déterminent l’intelligence posturale. Une posture devient intelligente quand elle est contrôlée, stabilisée et équilibrée. Si la recherche posturale induit prioritairement la précision et le maintien des forces musculaires actives—ce que nous nommons coordination—elle doit se limiter dans son désir de performance, afin de ne pas dépasser le seuil de la coordination. Une posture devient forcée quand son pratiquant veut aboutir à une image idéale alors que le corps n’en a ni les moyens physiques ni le contrôle musculaire. Cette pratique où la posture est mimée plus qu’elle n’est contrôlée, échappe à l’expérience recherchée. La difficulté d’un asana ne devrait pas être évaluée par la souplesse ou la force requise mais par le niveau d’intelligence qu’elle nécessite pour être coordonnée. L’accomplissement d’un asana ne vient pas du moule qui le construit mais de l’esprit qui l’anime.»

           Rodolphe Milliat, ex directeur pédagogique du Cefyto, élève de Swami Saccidananda :    « La pédagogie des asanas » éditions India Universalis